Mes premières années en sénior avaient été très frustrantes.

Malgré de bons entrainements et parfois de bons tournois, la première division était toujours un mirage pour moi. Si bien que je ne pensais jamais atteindre cet objectif.

Depuis que j’ai franchi ce palier en 2013, la première division est devenue le minimum syndical.

Cependant, j’ai été vite rattrapé par la réalité de la vie active. Malgré mes efforts pour concilier le rythme de ma vie active avec les entrainements en phase avec mes nouveaux objectifs, je sentais mon niveau stagner. Après deux participations extrêmement décevantes aux championnats de France, je me suis décidé de frapper à la porte de la préparation mentale.

Avec Eric, mon préparateur mental, j’ai surtout appris à donner le meilleur de moi-même. Si je savais « pourquoi » j’allais au combat, j’ai appris « comment » aller au combat.

Cette année, malgré de grosses contraintes professionnelles notamment avant les inter-régions, avec un mois quasiment sans entrainement compétition, forcément un régime plus compliqué et des petits bobos, je peux enfin affirmer avoir été chercher la qualification au mental et rien qu’au mental.

Ce nouveau mental, cette nouvelle concentration dont le secours ont pris de plus en plus d’ampleur à l’occasion de mes précédentes compétitions m’ont fait gagné. Alors que ces deux forces m’avaient par le passé tant de fois fait défaut…

Cette qualification, en laquelle je n’ai jamais douté, je suis allé la chercher malgré les contrariétés parce que j’étais concentré et déterminé. Je me sais mieux armé, la préparation pour les échéances de l’an prochain démarre maintenant tant pour le corps que pour l’esprit.

J’ai commencé à travailler avec Eric à la sortie des championnats de France 1ère division 2014 ou malgré avoir atteint le dernier carré je cède par deux fois en demi-finale et en place de trois. Ce jour-là j’avais tout pour gagner ou du moins finir sur le podium.
J’étais prêt techniquement, tactiquement et physiquement, mais mentalement je n’ai pas su trouver les outils pour me permettre d’aller au bout. C’est pourquoi j’ai pris conscience qu’en plus des trois aspects de l’entrainement que sont la technique, la tactique et le physique, il me fallait intégrer un travail de préparation mentale. Après avoir passé quelques tests pour évaluer mes capacités mentales, nous avons orienté notre travail sur la concentration et la confiance en soi.

Eric m’a présenté des outils (méthodes) à mettre en oeuvre pendant les entraînements et les compétitions comme le « Switch » et la recherche de routines de performances. Pendant les séances nous travaillons sur ses outils via plusieurs exercices comme la concentration, la visualisation ou encore la relaxation.

J’ai signé cette année la meilleure saison de ma jeune carrière en remportant les championnats de France et d’Europe Universitaire, une première médaille nationale au championnat de France 1 ère division 2015. J’ai également marqué mes premiers points à la World Ranking List en obtenant deux médailles de bronzes en Continental Open me hissant à la 116ème place mondiale.

Pour moi le travail de préparation mentale n’est pas une méthode miracle mais il est un complément indispensable aux sportifs de hauts niveaux désirant optimiser leurs performances.

Judokate et compétitrice depuis plusieurs années, j’ai eu la chance d’intégrer plusieurs structures de haut niveau, ce qui m’a permis de progresser et de me rapprocher de l’élite nationale. Ces structures étaient très enrichissantes si bien au niveau technique que physique, mais cependant très peu axées sur l’aspect psychologique, la préparation mentale, qui est pour moi l’un des éléments essentiels et primordiaux à la performance sportive.
Trop souvent laissée de côté, je pense que la préparation mentale a pourtant des bienfaits impressionnants qui se font ressentir dans tous les compartiments de la vie sportive mais aussi dans la vie de tous les jours…

De plus, quand je vais au combat, je n’y vais pas pour plaisanter, il y a un vrai combat, il y a quelqu’un en face qui est là pour me déranger. J’estime alors non-négligeable le fait de pouvoir avoir les clés pour garder son calme et avoir des solutions pour s’exprimer pleinement dans sa pratique.

J’ai donc contacté Éric qui m’a été vivement conseillé par mon ami Benoit Colin.
Nous avons commencé les séances en début de saison, commençant par des tests afin qu’il me connaisse mieux et qu’il sache sur quoi axer notre travail. J’ai tout de suite pris nos séances comme de réels entraînements, au même titre que des entraînements de judo ou de préparation physique. Nous avons identifié mes points forts et mes axes d’amélioration afin de développer et renforcer mes capacités.

Éric m’a apporté énormément d’outils dans des domaines bien précis, comme la concentration, la visualisation, l’activation, la fixation d’objectif, la confiance en soi, le retour à la pensée positive : le « switch », les routines de performances, la relaxation, et m’aide constamment à transformer chacune de mes faiblesses en une nouvelle force au service de mon ascension. Je trouve notamment le travail de visualisation très intéressant. Mieux on connait le mouvement, moins on a besoin de mots pour le décrire, et mieux on le visualise. Petit à petit, on parvient à ressentir chacune des sensations de ce mouvement en évoquant un seul mot-clé… Je ressens un réel impact positif dans ma pratique.

La façon qu’a Éric de fonctionner me plaît énormément dans le sens où il me suit très sérieusement et dans toute mon intégralité. Son travail est toujours prêt avant nos séances et souvent il me donne quelques petits exercices à préparer de mon côté pour que nous avancions plus vite.

Qui plus est, alors que la plupart des entraîneurs donnent leurs propres avis à l’athlète, lui est plutôt la personne qui essaie de faire comprendre au sportif comment il fonctionne afin de faire en sorte que ce dernier soit lui-même au centre de son projet.
Toujours très ludique et dans la bonne humeur, Éric fait de cet entraînement un réel plaisir !